Depuis sa création au milieu des années 1960, l’Office national des forêts (ONF) fait l’objet d’injonctions contradictoires : produire plus de bois, mieux préserver les forêts publiques. Et ce avec de moins en moins de personnel. En vingt ans, le nombre de forestiers est passé de 10 000 à 7 000. Sur la même période, une vague de suicides sans précédent marque l’institution. Les syndicats multiplient alors leurs actions, prenant au sérieux la santé physique et mentale des travailleurs et des travailleuses des bois. Parmi les figures de ce syndicalisme forestier se trouve Daniel Pons. Après une carrière passée à observer, apprendre et se battre, il n’est pas rare, aujourd’hui, de le croiser à l’occasion d’une mobilisation contre l’industrialisation des forêts. Cet entretien, réalisé par Antoine-Aurèle Cohen-Perrot, s’inscrit dans une série d’enquêtes sur les luttes forestières lancées par l’Appel pour des forêts vivantes, dont la deuxième assemblée se tiendra sur le Plateau de Millevaches les 29 et 30 juin prochain.
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